J’ai eu une enfance très heureuse. Ma mère est chrétienne engagée et elle m’a amenée avec elle à l’église dès mon plus jeune âge. On m’a fait connaître les histoires bibliques et j’y ai cru. Or, à l’âge de l’adolescence, j’ai pris conscience du fait qu’il y avait aussi d’autres religions et j’ai remis tout ce que j’avais appris sur le Dieu de la Bible en doute. J’avais de grandes questions telles que : Comment se fait-il qu’il y a autant de religions différentes dans le monde ? Est-ce que toutes les croyances se valent ou existe-t-il une vérité absolue ? Est-ce que Dieu existe vraiment et, s’il existe, est-ce qu’il se révèle uniquement par la Bible ? Est-ce que Jésus est vraiment le seul chemin qui mène à Dieu ? Cela me paraissait prétentieux et difficile à croire. Pourtant, dans Jean 14, verset 6 Jésus dit : Je suis le chemin, la vérité et la vie, nul ne vient au Père que par moi. 

Je voulais aller au fond des choses. Je ne voulais pas juste « pratiquer une religion » mais connaître la Vérité. J’ai alors participé à un camp chrétien et j’y ai posé toutes les questions qui me travaillaient. Nous avons étudié la Bible tous les matins et j’ai vu que c’était un livre dont les enseignements étaient pleins de sagesse et actuels. J’ai aussi compris qu’il fallait faire un pas d’engagement pour connaître Dieu personnellement. Dans Jean 7, versets 16 à 17, Jésus dit : Ma doctrine n’est pas de moi mais de celui qui m’a envoyé. Si quelqu’un veut faire sa volonté, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu, ou si je parle de mon propre chef. A la fin du camp, j’ai fait ce pas d’engagement envers Jésus. J’ai accepté son sacrifice sur la croix pour mes péchés et je me suis engagée à vivre selon sa volonté. Et là j’ai ressenti une paix profonde. Je savais dans mon cœur que Jésus est bel et bien le Sauveur du monde et le seul chemin vers Dieu !

Cette découverte a créé en moi une grande joie et le désir de parler de Jésus autour de moi. Cela a commencé au lycée. J’ai commencé à parler de Jésus à mes copines. Avec deux autres lycéens, nous avons commencé un groupe biblique. Un an après, j’ai fait mon premier séjour en France pour mieux apprendre le français, une langue qui me passionnait. J’ai été accueillie par une famille dans la région de Saumur. J’ai beaucoup apprécié cette famille mais j’ai senti que Dieu était totalement absent de leur vie et que la foi chrétienne semblait avoir aucun attrait pour eux. J’avais l’impression d’être dans un désert spirituel. Cela m’a beaucoup touchée. Je me souviens d’avoir fait cette prière à mon retour :   »Seigneur,  si tu le  veux, je suis prête à te servir en France. » Mais je n’avais aucune idée si cela allait se faire un jour et comment je pourrai le servir.

Deux ans plus tard, j’ai fait un stage de 6 mois dans une maison de retraite à Strasbourg. C’est là que j’ai connu Bernard. ll avait lui aussi un grand amour pour Jésus et le désir de le faire connaître. Avant d’aller à Strasbourg, j’avais demandé une confirmation à Dieu et il m’a répondu par le texte de Matthieu 19.29 : Quiconque aura quitté à cause de mon nom, ses frères, ou ses sœurs, ou son père, ou sa mère, ou sa femme, ou ses enfants, ou ses terres, ou ses maisons, recevra le centuple et héritera la vie éternelle. Au départ, j’ai compris ce verset seulement comme une confirmation pour mon stage mais après coup j’ai compris que Dieu me confirmait son appel pour la France et que je devais effectivement le servir dans ce pays aux côtés de Bernard.

Cela fait maintenant 30 ans que je connais Jésus et je n’ai jamais regretté de lui avoir donné ma vie. Celui qui a tout donné pour moi mérite que je lui donne tout !

Nicola Jacopin

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